Dans cet article, je vous présente le portrait de notre deuxième passionnée vedette : Marie-Soleil, éducatrice en CPE depuis 12 ans. Ayant grandi avec une maman RSG, Marie-Soleil est passionnée par l’éducation à l’enfance depuis son plus jeune âge. Voici ses réponses à mes questions…

1. Décris-moi ton parcours jusqu’à maintenant?

J’ai fait le DEC en Techniques d’éducation à l’enfance et je travaille maintenant en CPE depuis une douzaine d’années.

2. Qu’est-ce qui t’a attirée vers ce domaine au départ?

J’ai toujours été attirée par les enfants. Je ne me suis jamais vraiment posé de questions, c’était inné. Cela n’a fait l’objet d’aucune réflexion particulière, je savais que c’est ce que je ferais. C’était une vocation pour moi. Est-ce que ça le sera encore pour plusieurs années? Je ne sais pas, mais pour l’instant ça me convient!

3. Qu’est-ce que tu aimes le plus du métier d’éducatrice? Quelle est ta plus grande fierté?

C’est un métier qui nous fait beaucoup évoluer en tant que personne, qui nous fait travailler sur nous avant de travailler sur autre chose, parce qu’on est notre outil de travail. C’est un travail qui apporte beaucoup de positif chaque jour, qui est joyeux. Il me permet d’évoluer et de me sentir une meilleure personne tous les jours. Il me permet aussi de voir la vie à travers les yeux des enfants, de de garder mon cœur d’enfant et de rester de bonne humeur… Je trouve que ça donne de l’énergie!

4. Qu’est-ce qui te plait le plus dans ton milieu actuel?

J’ai une super belle équipe de travail, ça vaut pour beaucoup! Il y a beaucoup d’entraide dans notre CPE, on peut se donner un petit coup de main entre nous. Aussi, dans mon milieu, les enfants passent en premier. C’est une belle approche positive, démocratique. Les besoins des enfants passent avant tout, sur tous les plans. Je trouve que c’est important. Mon milieu de travail me permet un horaire de 32 heures, ce qui est intéressant aussi.

5. Quel conseil donnerais-tu à une personne qui fait son entrée dans la profession?

De ne pas se laisser décourager par les défis qu’on rencontre dans les premières années. C’est un métier de savoir-être, on évolue beaucoup en tant que personne, il faut se faire confiance. Les enfants ne sont jamais mal intentionnés. Ils nous transmettent un beau miroir de nous-mêmes.
Merci Marie-Soleil pour cette entrevue et ces conseils inspirants!